Bureau par Georges Soutiras
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Bureau par Georges Soutiras

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Bureau circa 1935 par Georges Soutiras, batî en chêne, parchemin, ivoire et bronze

Bureau plat gainé de parchemin composé de 2 tiroirs en bandeau avec bouton de tirage en ivoire, l' ensemble supporté par 4 pieds fuselés fini par des sabots en bronze dans le style d'André Arbus, ami proche de l' artiste.

Dimensions

L 110 x H 74 x P 50 cm

Biographie

 

Georges Soutiras est né le 1er décembre 1906. À 17 ans il se tourna vers une carrière artistique, Toulouse vivait alors, grâce à des personnalités phares, une période d’un dynamisme intense, surtout dans l’ébénisterie.

Comme ses aînés, il reçu à l’école des beaux-arts un enseignement qui visait l’excellence et une formation approfondie en art appliqué. Il fera des rencontres déterminantes, dont celles d’André Arbus. Ils se lièrent d’amitié, partageant les mêmes idéaux et les mêmes ambitions. Cet attachement fit naître une fidèle complicité entre les deux artistes et qui ne se brisa pas après l’installation d’Arbus à Paris. Pour son ancien condisciple, il réalisera régulièrement des projets de meubles qu’il créera parfois quand ses propres clients lui laissait du temps. C’est en se perfectionnant de 1927 à 1932 dans l’atelier de la maison Arbus que Soutiras débuta sa carrière dès sa sortie de l’atelier, en 1932 il participera à différents salons et à l’ouverture d’une galerie et il aura si bonne réputation qu’il ouvrira en 1940 une galerie plus importante, puis parti pour Paris. Il travaillera pour le paquebot la bourdonnais, par la suite il travaillera avec Quinet, à ce jour il est entendu que Soutiras aurait été « le nègre » de ce dernier.

Soutiras en employant de nouveaux matériaux comme le parchemin et des formes adoucis grâce à des lignes moins tendues, et de manière générale gardera toujours une certaine rigueur.

Dans ses écrits, l’ébéniste parlait d’une sobriété élégante et de simplicité harmonieuse il devint pas la suite un ensemblier à part entière faisant appel à des partenaires pour la décoration, et ils seront trop nombreux pour être tous cités, on se contentera d’évoquer Süe et Couturier, Leleu et Kasskoff ou Picard Ledoux, Jean-Michel Frank et les frères Giacometti, Adnet et Olivier, Poillerat, Despierre, Savin ou Yencesse, Pascaud et Debarne, Androusov ou Maclès, Drouet et Eckman ou encore Jansen.

Par ailleurs, il faudra attendre son retour à Toulouse vers 1955 et la fin de sa carrière d’ensemblier pour voir dans son œuvre la résurgence d’un mobilier moderne mais la retraite n’avait pas encore sonné et il participera au salon d’automne de Paris en 1980 et en 1986 il envoya plusieurs pièces aux Etats-Unis.

Pour conclure, aucun ne lui reproche des similitudes avec Arbus. Or les deux amis ce sont souvent trouvés en même temps dans les mêmes lieux et leurs liens d’amitié réelle avait débouché sur une collaboration tout aussi réelle : Inventeur fécond Soutiras concevra des modèles pour son ami et l’influence ne fût pas unilatérale. Le mobilier de ces deux artistes subira une possible et même probable influence réciproque.

Si Arbus empreintera des modèles à son ami, Soutiras le fera aussi à la fin de sa carrière.

Les meubles de cet artiste très élégants, aux formes modernes sans être avant-gardiste fûrent conçus dans l’esprit néoclassique et contemporain.

La tendance nationale issue de Ruhlmann vit avec lui le jour, adepte de l’esprit de suite et de la réinterprétation des styles anciens.

Soutiras mourra en 1990.